Chères femmes,
Cette semaine, nous lisons la parasha Ki Teitzei, un trésor d’enseignements et de directives pour la vie quotidienne. Alors que nous avançons dans notre voyage spirituel, nous pouvons y découvrir des messages précieux qui résonnent avec notre rôle unique en tant que femmes juives.
La parasha Ki Teitzei commence avec une scène de guerre et une étrange loi : si un soldat juif voit une femme captive et désire l’épouser, il doit d’abord la ramener chez lui et lui permettre de pleurer sa famille pendant un mois. Cette loi, qui peut sembler étrange à première vue, est en réalité un puissant rappel de la compassion et de la considération d’Achem pour tous Ses enfants.
Ce n’est pas une coïncidence que cette loi met l’accent sur les sentiments et les émotions de la femme. En tant que femmes, nous avons souvent une plus grande sensibilité émotionnelle. Le Rabbi de Loubavitch a souligné à maintes reprises que cette sensibilité émotionnelle est une force précieuse que nous pouvons utiliser pour enrichir notre vie spirituelle et celle de ceux qui nous entourent.
Comme la captive dans notre parasha, nous passons tous par des moments de tristesse et de deuil. Et comme elle, nous avons le droit de prendre le temps de pleurer, de guérir et de nous ressourcer. Nos émotions ne sont pas une faiblesse, mais une force qui nous donne une plus grande empathie et une meilleure compréhension des autres.
Mais la parasha ne s’arrête pas là. Elle continue avec une série de lois qui couvrent tous les aspects de la vie, de la construction d’une maison à la plantation d’une vigne. Ces lois semblent éloignées de notre vie quotidienne moderne, mais elles contiennent en réalité des messages profonds sur notre rôle en tant que femmes juives.
Prenons par exemple la loi qui interdit de planter deux types de graines dans la même vigne. Ce n’est pas seulement une loi agricole, c’est aussi une métaphore pour notre vie. Comme une vigne, notre maison est un lieu où nous plantons des graines – des graines de Torah, de foi et de bonté. Et tout comme la vigne, notre maison a besoin de notre attention et de notre soin pour grandir et s’épanouir.
Le Rabbi de Loubavitch a souvent souligné l’importance du foyer juif, et particulièrement le rôle de la femme dans la création de ce foyer. Il nous a enseigné que chaque femme juive est une « reine » dans son foyer, et que c’est à travers son dévouement et son amour pour la Torah et les mitsvot que le foyer juif devient un lieu de sainteté et de lumière.
Alors que nous lisons la parasha Ki Teitzei cette semaine, réfléchissons à la façon dont nous pouvons utiliser notre sensibilité émotionnelle et notre rôle unique en tant que femmes pour apporter plus de lumière dans notre vie et dans le monde. Que ce soit en prenant le temps de guérir et de nous ressourcer, ou en créant un foyer juif rempli de Torah et de mitsvot, nous avons le pouvoir de transformer notre vie et celle des autres.
Que Achem nous donne la force et la sagesse de réaliser notre potentiel unique, et que nos actions apportent la venue du Machia’h très bientôt. Amène.
