Chères femmes de notre belle communauté,
Cette semaine, nous lisons la Parasha Shoftim, qui signifie « les juges ». Dans cette Parasha, Achem commande à Moshe d’instruire les Bnei Israël de nommer des juges et des officiers dans toutes leurs villes. Ces juges sont chargés de maintenir la justice et l’équité, et de ne pas se laisser corrompre par le favoritisme ou les pots-de-vin.
J’aimerais partager avec vous une histoire personnelle qui met en lumière le rôle important que nous, en tant que femmes, jouons dans l’administration de la justice et de l’équité dans nos propres foyers. Mon arrière-grand-mère était une femme de grande sagesse. Elle vivait dans un petit village en Russie et était connue pour sa justice et sa compassion. Même si elle n’était pas une juge dans le sens formel du terme, elle jouait néanmoins un rôle majeur dans la résolution des conflits dans sa communauté. Elle était le pilier de sa maison, instaurant l’équité et le respect envers chaque membre de la famille et de la communauté. De la même manière, nous avons toutes la capacité d’incarner ces qualités de justice et de compassion dans notre propre foyer, notre communauté, et même au-delà.
Le Rabbi de Loubavitch enseigne que la justice n’est pas seulement une question de lois et de règles. Elle est également une question d’amour et de compassion. Dans notre vie quotidienne, nous pouvons nous efforcer d’être justes et équitables en étant attentives aux besoins de ceux qui nous entourent, en faisant preuve de bienveillance envers nos enfants, nos conjoints, nos amis et nos voisins. C’est une façon d’apporter la lumière de la Torah dans notre vie quotidienne.
Dans la Parasha Shoftim, Achem dit également: « Tu ne planteras pas un arbre d’Asherah près de l’autel de l’Eternel ton Achem ». Les commentateurs expliquent que l’arbre d’Asherah est un symbole de l’idolâtrie, et que cette injonction nous enseigne à éviter tout ce qui pourrait nous détourner de notre dévotion à Achem.
Je pense que cette leçon est particulièrement importante pour nous, les femmes. Dans notre monde moderne et trépidant, il y a tant de distractions qui pourraient nous détourner de notre foi et de notre dévotion à Achem. Que ce soit le travail, les médias sociaux, les préoccupations matérielles… Il est facile de se laisser emporter et de perdre de vue ce qui est vraiment important.
C’est ici que notre rôle en tant que femmes juives prend tout son sens. Nous avons la responsabilité de maintenir la spiritualité dans notre foyer, de garder la flamme de la foi vivante. Nous devons être les gardiennes de notre maison, veillant à ce qu’aucun « arbre d’Asherah » ne soit planté près de notre « autel », c’est-à-dire près de notre foi et de notre dévotion à Achem.
En mettant en pratique les enseignements de la Parasha Shoftim, nous pouvons tous contribuer à créer un foyer et une communauté où règnent la justice, l’équité et la dévotion à Achem. Puissions-nous toutes être bénies avec la force et la sagesse de faire cela, et puissions-nous mériter de voir la venue de Mashiach très bientôt.
Avec tout mon amour et mes bénédictions,
[Votre nom]