Partagez cette page avec votre entourage

Chères amies,

J’aimerais commencer ce cours en partageant une anecdote personnelle. Il y a quelques années, alors que j’étais en train de préparer mon Shabbat, j’ai reçu un appel d’une amie qui me demandait un conseil. Elle était débordée par les préparatifs de Shabbat et se sentait dépassée. J’ai partagé avec elle une leçon que j’ai moi-même apprise de la parasha de cette semaine, Parashat Shoftim.

Dans cette parasha, Achem nous dit : « Shoftim veShotrim titen lecha b’chol sharecha » – « Tu établiras des juges et des officiers à toutes tes portes » (Deutéronome 16:18). Dans le sens littéral, ce verset nous commande d’établir des systèmes judiciaires pour maintenir l’ordre dans nos communautés. Mais comme vous le savez, la Torah parle à plusieurs niveaux, et il y a aussi un sens plus profond, plus personnel à ce verset.

Nos Sages nous enseignent que « tes portes » se réfèrent aux sept « portes » de la tête : les deux yeux, les deux oreilles, les deux narines et la bouche. Pour vivre une vie équilibrée et saine, nous devons établir des « juges » et des « officiers » – des gardiens, si vous voulez – à ces portes. Nous devons faire attention à ce que nous voyons, à ce que nous entendons, à ce que nous disons. Nous devons décider consciemment de laisser entrer la lumière et de garder l’obscurité à distance.

Le Rabbi de Loubavitch, dans ses discours, a souligné que ce verset s’adresse également aux femmes. En tant que femmes juives, nous avons le rôle unique et sacré de gardiennes de nos foyers. Nous établissons des « juges » et des « officiers » dans nos maisons, en veillant à ce que nos foyers soient des lieux de sainteté, de chaleur et de lumière.

C’est ce que j’ai dit à mon amie ce jour-là au téléphone. Je lui ai dit : « Tu es la juge de ton foyer. Tu es l’officier. Et parfois, cela signifie prendre une pause, respirer profondément et décider consciemment de laisser entrer la paix et la sérénité, même au milieu du chaos des préparatifs du Shabbat. »

C’était un petit conseil, mais elle m’a dit plus tard à quel point cela l’avait aidée. Elle s’est rendue compte qu’elle avait le pouvoir de contrôler l’énergie de sa maison, et cela l’a aidée à transformer son expérience du Shabbat.

Mes chères amies, nous avons toutes ce pouvoir. Nous sommes toutes des « Shoftim » – des juges. Nous sommes toutes des « Shotrim » – des officiers. Et nous avons toutes la capacité de faire briller la lumière de la Torah dans nos vies et dans nos foyers.

Mais pour ce faire, nous devons d’abord veiller à ce que nous laissions entrer dans nos propres « portes ». Nous devons nourrir notre propre spiritualité, étudier la Torah, prier, faire des actes de bonté. Nous devons remplir nos propres réservoirs spirituels pour pouvoir ensuite déborder et inonder nos foyers et nos communautés de lumière.

Alors que nous continuons à lire et à étudier la Parashat Shoftim cette semaine, je vous encourage toutes à réfléchir sur les façons dont vous pouvez établir des « juges » et des « officiers » à vos propres « portes ». Parce que chaque petite décision que nous prenons, chaque acte de bonté que nous faisons, chaque mot de Torah que nous apprenons, apporte plus de lumière dans le monde.

Que cette lumière illumine vos maisons, vos familles et vos vies avec la chaleur et la joie de la Torah. Que vous soyez bénies avec la force et la sagesse d’être les véritables gardiennes de vos foyers. Et que, ensemble, nous puissions apporter plus de lumière, plus de sainteté et plus de bonté dans le monde.

Que le reste de votre semaine soit rempli de bonté et de bénédiction, et que votre Shabbat soit paisible et inspirant.

Avec tout mon amour et mes bénédictions,
[Votre nom]

“J’aime” / “Sans intérêt”
Nombre total de votes : 0
▲ 0 | ▼ 0

Partagez cette page avec votre entourage

Add Your Comment