Chères amies,
Nous nous retrouvons aujourd’hui pour explorer ensemble la Parashat Eikev. Cette portion de la Torah, pleine de sagesse et d’enseignements, contient de nombreux messages qui, je l’espère, résonneront en chacune de nous.
La Parashat Eikev commence par une promesse d’Achem : si nous obéissons à Ses commandements, nous serons bénis avec l’abondance, la santé et la victoire sur nos ennemis. Mais ces bénédictions sont liées à un « petit » mot hébreu « Eikev », qui signifie « talons » ou « parce que ». Ce mot nous rappelle que même les mitzvot qui pourraient sembler insignifiantes, celles que nous pourrions avoir tendance à « piétiner avec nos talons », sont essentielles.
Chacune de nous, dans sa vie quotidienne, peut se sentir submergée par les responsabilités et les tâches en apparence mineures. Nous pourrions nous demander : « Est-ce que faire la vaisselle, préparer des repas, ou répondre aux besoins de ma famille sont des actes spirituels ? » La réponse, comme nous l’enseigne la Parashat Eikev, est un retentissant « Oui ». Chaque acte de bonté, chaque mitzvah, aussi petite soit-elle, est précieuse et porte en elle une étincelle divine.
Le Rabbi de Loubavitch, dont les enseignements continuent d’illuminer nos vies, nous rappelle constamment la valeur inestimable de chaque acte de bonté. Il souligne que chaque femme juive est une « mère en Israël » et que notre rôle dans notre foyer et notre communauté est essentiel pour apporter la lumière d’Achem dans le monde.
La Parashat Eikev nous parle aussi de l’importance de la gratitude. Moshe rappelle au peuple d’Israël toutes les merveilles qu’Achem a faites pour eux, et les exhorte à ne pas oublier. Dans notre vie quotidienne, il est facile de prendre les choses pour acquises, surtout les petites choses. Mais comme Moshe nous le rappelle, nous devons exprimer notre gratitude pour chaque bénédiction, aussi petite soit-elle.
Je me souviens d’une histoire que ma grand-mère me racontait souvent. Pendant la Seconde Guerre mondiale, alors qu’elle était enfant et qu’elle se cachait des nazis, elle avait si peu à manger qu’elle savourait chaque bouchée de pain comme si c’était un festin royal. Plus tard, quand elle a émigré aux États-Unis et a commencé à construire une nouvelle vie, elle n’a jamais oublié cette leçon. Chaque repas était une occasion d’exprimer sa gratitude envers Achem pour Sa bonté.
Enfin, la Parashat Eikev nous exhorte à la foi et à la confiance en Achem. Même dans les moments difficiles, nous devons nous rappeler que tout est pour le bien. Comme le Rabbi de Loubavitch l’a si souvent souligné, la foi est la fondation de tout. Elle nous donne la force de persévérer, de faire face aux défis et de continuer à faire briller notre lumière dans le monde.
Mes chères amies, je vous invite à méditer sur ces enseignements de la Parashat Eikev. Puissions-nous toutes trouver en nous la force et la foi nécessaires pour faire chaque petite mitzvah avec joie et gratitude, pour apporter la lumière d’Achem dans notre foyer et notre communauté, et pour continuer à bâtir un monde de bonté et de compassion.
Que la lumière de la Torah continue à illuminer nos vies et nos cœurs. Amen.