Chères femmes,
Nous avons tellement de leçons à tirer de la Parashat Vaetchanan, la portion de la Torah que nous lisons cette semaine. Nous y voyons Moshe plaider à Achem 515 fois pour entrer en Terre Sainte, nous y trouvons les dix commandements réitérés, et le Shema, notre déclaration fondamentale de foi.
La première leçon qui ressort est celle de la persévérance. Moshe, notre grand leader, a prié 515 fois pour entrer en Terre Sainte, malgré le décret divin qui le lui interdisait. Bien que sa requête n’ait pas été exaucée, nous apprenons l’importance de continuer à prier pour ce que nous voulons, même si la réponse semble être un « non ». Chaque prière compte, chaque prière a un impact.
En tant que femmes juives, nous avons un rôle central dans la transmission de cette leçon à nos familles. Nous sommes souvent celles qui insufflons l’espoir, qui rappelons à nos proches de ne jamais abandonner. Nous sommes celles qui, à l’image de Moshe, continuent à prier avec conviction et foi, même en face de l’adversité.
Ensuite, dans cette Parashat, nous retrouvons le Shema. Ces mots, « Écoute, Israël : Achem est notre Achem, Achem est Un », sont la base de notre foi. Le Rabbi de Loubavitch nous enseigne que le Shema est une déclaration d’amour, une déclaration de notre lien inébranlable avec Achem. Il nous rappelle que nous ne sommes pas seuls, que nous sommes aimés et protégés.
En tant que femmes juives, nous avons le privilège de transmettre cette vérité à nos enfants. Nous sommes les premières à enseigner le Shema à nos enfants, à leur murmurer ces mots sacrés à l’oreille. Nous leur apprenons à aimer Achem, à se sentir aimés par Achem. Nous leur montrons comment faire de cette déclaration d’amour une partie intégrante de leur vie quotidienne.
Enfin, les dix commandements sont répétés dans cette Parashat. Ces commandements sont les piliers de notre vie juive, les guides de notre comportement. Le Rabbi de Loubavitch souligne que chacun de ces commandements est une occasion de se connecter à Achem, de faire de Sa volonté la nôtre.
En tant que femmes juives, nous avons un rôle crucial dans l’instauration de ces commandements dans nos foyers. Nous créons une atmosphère de chabbat, nous allumons les bougies de chabbat, nous préparons les repas de fête. Nous montrons à nos familles comment vivre ces commandements, comment faire de chaque action une connexion avec Achem.
En résumé, la Parashat Vaetchanan nous rappelle que notre rôle en tant que femmes juives est central. Nous sommes les gardiennes de la foi, les enseignantes de la persévérance et de l’amour pour Achem. C’est à travers nous que ces leçons se transmettent de génération en génération. Puissions-nous toutes trouver la force et l’inspiration dans cette Parashat pour continuer à élever nos familles et nos communautés.
